« Offer I a better world » {PV Eden'}

« Elle se baladait tranquillement sur Fallen Angel ne se doutant de rien, ou de presque rien, mais laissons le destin décider de la vie misérable vie des habitants de cette maudite ville. Ainsi que ton destin, Alexys. Elle marchait dans la direction du Sud ; elle y allait tout droit, sans réellement savoir pourquoi, sans aucun but, sans aucune réelle envie. Elle y allait, point barre. Tête basse, l’allure molle et sans trop d’énergie, elle s’avançait tout droit, ne cherchant pas vraiment à savoir où elle se dirigeait. Elle y allait, s’en contre fichant de ce qu’on pourrait lui dire, elle se dirigeait face à un énorme monument culte et très important pour certains croyants, mais pas pour elle, ne l’étant pas. Humpf. C’était par là quelle passait devant les habitants sinistres et plats, sans aucune expression. Malgré le fait que certains lui disent bonjour ou salutation, celle-ci n’y prêtait pas attention, ils n’existaient pas pour elle, ou simplement, c’était elle qui n’existait plus. Oui, exactement, elle était comme effacée du monde, comme invisible. Comme si elle n’était rien, pas la moindre petite particule volante, non elle n’était plus là.

Une fois arrivée nez à nez au grand et puissant monument religieux, elle attendait, quoi ? Personne ne le saura, pas même elle. La jeune fille restait plantée là, ne disant rien. Après une bonne dizaine de minutes elle s’installa sous un arbre pour se protéger du soleil, et donc se recueillir à l’ombre de ses feuilles. Une fois couchée, elle regarda l’envergure du tronc puis déposa son dos dessus, pour s’allongée. Elle sortit un bouquin d’une bonne centaine de pages et se mit à lire. Bizarrement, comme emportée par son livre, elle le lisait, elle était comme absorbée, adorant déchiffrer les codes du livre, les lettres et ses mots. Elle ne parvenait pas à s’en détacher, absorbée je vous dis. Après deux bonnes heures de lecture, elle referma le bouquin, ayant terminé l’histoire. Désirant profiter de l’air frais qui traversait ses cheveux lui chatouillant le cou, elle plaqua calmement sa tête contre l’écorce du grand végétal et ferma doucement ses grands yeux pour ne plus que l’on voit cette couleur brillante dorée.
Après avoir cogitée, elle s’endormit profondément, ne pensant plus à rien. Faisant le vide dans sa tête, triant ce qu’il fallait oublier et ce qu’il fallait garder, dégageant les pensées négatives et conservant les positives, se remémorant les bons moments qu’elle a put passer et se séparant des pires, sans pour autant les oublier pour toujours.

Figurez-vous que l’histoire de son livre était palpitante et vraiment super, non ce n’était pas une histoire d’amour, encore moins une histoire d’aventure pas même une péripétie de conquête ni quoique ce soit. Ce n’était rien. D’uniques pages de plaisir, simplement du plaisir. Une histoire joyeuse, des moments de joie et de sourire, que malheureusement, elle n’avait jamais put connaître dans sa vie. Ce bout de papier, elle l’avait lut, mais pas qu’une fois, non bien plus que ça. Malheureusement dans cette histoire, l’héroïne est aussi dans de mauvaises postures, poursuivie sans arrêt par des bandits, elle ne sait où aller. Bien sur à la fin, elle meurt. Mal dans sa peau, elle se sent détestée de tout le monde, mal aimée et haït. Elle en a marre, dans le livre, le prénom de cette jeune fille reste méconnaissable, même dans le résumé, personne ne le sait, peut-être que l’auteur ne voulait pas dire le prénom de cette enfant, ou n’a-t-il pas trouvé de prénom assez agréable et horrible à la fois pour cette fille ? Allons bon, personne mis à part le créateur de ce roman ne pourra dire la réponse à notre question. L’héroïne est inconnue, mais ne serait-ce pas mieux ainsi ?
Bref.
Quand elle est poursuivie, cette jeune fille est vêtue d’une magnifique robe blanche, assez courte, sans chaussure. Les cheveux se baladant au vent, ondulant sous la pression de celui-ci. Etant libre d’aller où ils le désirent. Etant libre de s’enfuir.
Elle essayait par tous les moyens qui lui était possible de fuir, certes, mais quoi ? Qu’est-ce qu’elle pouvait donc fuir ainsi, sans arrêt ? Persécutée, oui elle l’était, n’avant aucune minute à se consacrée, sans aucune amie, sans aucun parent, sans aucune vie.
Alexys se refaisait les mouvements dans sa tête, elle dormait oui mais dans toutes les dimensions possible ou simplement dans la réalité… ?
Oh et bien…Son rêve commença comme dans son bouquin, bien sur.

Elle interprète la jeune fille sans nom, elle lui ressemble, porte les mêmes vêtements, à les mêmes traits de visage qu’elle, les mêmes yeux, la même couleur de cheveux. La même vie. Alexys devient alors l’héroïne du majestueux bouquin. Sa vie s’arrêtera donc à la quatre-vingt-dix-huitième page…
Surnommons là « elle ». Elle cherche une issue mais ne la trouve pas, elle ne la trouvera jamais d’ailleurs. Elle est perdue, elle cherche un endroit où se réfugier des coups de feu qui ne s’arrêtent jamais, elle est persécutée. Seule, elle ne prend que le temps d’emporter une simple gourde avec du liquide pour s’abreuver car on ne sait jamais. Elle parvient à sortir de sa chambre, elle découvre un appartement détruit et en sang, comme les deux cadavres étendus face à elle. Elle grimace, oui ses malheureux parents gisent sur le parquet du salon, elle se sent si seule, c’est une énorme cassure pour elle. Elle attrape les clefs et ouvre la porte, les coups de feu se font encore entendre, des cris aussi ; on incendie le bâtiment. Apeurée et ne sachant où aller, elle galope à vive allure dévalant les escaliers, pieds nus et en chemise de nuit. Elle a la peur au ventre. Résumons l’histoire, une bande de mafiosos interviennent et pénètrent dans l’enceinte de l’immeuble et incendie les environs, ils menacent le propriétaire des lieux de détruire sa famille. Fille de ce dit propriétaire, elle court encore. Oui « elle » était la fille du propriétaire de l’appartement à cinq étages. La famille subvenait facilement à ses besoins, n’était pas non plus dotée d’une riche fortune, elle dut donner par force tout ce quelle possédait pour ne pas crever, malheureusement elle se fit détruire tout de même par les ennemis de l’histoire.

Elle avait réussit à sortir de la maison enflammée, tout en restant discrète, cependant les mécréants cherchaient la trace de la jeune fille. Ils étaient donc au courant de la vie de cette enfant. Ils la descendront…donc. Elle courait avec presque rien sur elle si ce n’est cette gourde et un visage de cendre et des vêtements tâchés de sang. Elle se dirigea vers un taxi et il lui demanda où il fallait aller, elle ne répondit que par un geste de la main, signifiant qu’il pouvait aller où bon lui semblait du moment qu’il l’éloignait le plus possible des flammes et des bazookas et autres armes dangereuses. Le chauffeur regarda sur le rétroviseur, dévisageant le corps de la jeune fille avec un air moqueur et hautain. L’enfant rabattit ses bras contre ses genoux et les dirigèrent vers sa poitrine. N’en n’avait-elle pas assez subit la pauvre enfant ?

Peu lui importait du moment que l’on pouvait l’éloigner des malfrats.
Le conducteur du véhicule accéléra puis tourna le volant vers la droite, la rue où il amenait la gamine n’était pas vraiment l’une des plus réputées, en effet, cette rue était le repère des ivrognes, des pervers, des pires personnages de la ville, les déchets vivants. On raconte même que dans les poubelles de cette rue, des corps furent jeter à l’intérieur, il y règne une forte odeur vraiment très désagréable, les gens sont peu aimables et d’énormes rumeurs courent. Il parait que plusieurs jeunes filles ont été violées puis tuées ici, on peut même voir des traces de sang sur les murs en brique des bâtiments à côtés. C’est une grande rue qui se termine en cul de sac, personne n’ose s’aventurer dans cette rue, même les plus courageux préfèrent aller jouer leur super héros ailleurs que dans cette rue étrange. Sauf que là, l’affreux chauffeur l’y emmenait en souriant. Puis elle ouvrit sa bouche ; demandant où voulait-il donc l’emmener. Elle commençait à vraiment s’inquiéter. Dans sa tête elle se demandait pourquoi elle était entrée dans cette voiture qui sentait le poisson périmé. La jeune fille sans prénom agita ses longs cheveux bruns aux mèches dorées puis ordonna au conducteur de stopper l’engin et de la déposer ici. Elle terminera son voyage devant cette rue puis fit demi-tour. Elle s’arrêta devant un snack-bar mais ne put trouver d’argent pour payer son sandwich, elle mourrait de faim et de soif. Le vendeur refusa de donner la nourriture sans recevoir d’argent en retour, et ferma la porte au nez à la jeune fille lui faisant bien comprendre que les affaires sont les affaires et que si elle voulait voler des choses elle devait devenir une des nombreuses prostituée du trottoir d’en face. Oui, le marchandeur offrait régulièrement de la nourriture aux femmes qui faisaient soigneusement le trottoir. Quelle gentillesse.
La jeune fille qu’incarnait Alexys ne préféra rien dire et se calma, elle prit la gourde quelle pensait pleine d’eau et ouvrit le bouchon pour boire. Elle dirigea la bouteille vers sa bouche et la souleva, le liquide coula dans sa gorge, il était acide et fort. Elle toussota puis découvrit l’origine du goût quelle ne supporta pas.
Ce n’était pas une gourde remplie d’eau, mais une gourde remplie de vin rouge à treize degré. Mais bordel qui est-ce qui avait foutu du vin dans la gourde de la fillette qui prenait cette bouteille quand elle et sa famille allaient faire du vélo ?


Bien sur tout ceci n’était que fiction, mais Alexys, la vraie, dans la vraie vie celle qui dormait, se sentait vraiment dans la peau de son personnage. Toutes les expressions qu’Alexys faisait, la fille de son rêve les faisait ; elles ne faisaient plus qu’une et une seule personne uniquement. Perdue dans sa mémoire, Alex’ voulait continuer à connaître son rêve et à le vivre comme cela se passait. Actuellement, c’était le passage de la vingtième page, le passage où elle traverse sans regarder le feu vert pour les voitures, le passage piéton.
Les automobilistes hurlent leur mécontentement quand un policier qui passait par là intervint directement, attrapant la gosse par l’épaule de sa robe presque transparente.
Le goudron de la route et du reste des constructions pour le sol brulait les pieds qui enflaient, de la petite. Le révolver accroché aux côtés de sa matraque, faisait soigneusement de l’œil à l’enfant qui voulait à tout prit se venger.

Nous voici au passage de la soixantième page. Le moment crucial. Il ne reste plus qu’une quarantaine de pages, la jeune fille avait traversé la ville depuis belle levrette.
Maintenant elle était dans les champs, des champs de blé et de maïs. Ensuite, toujours affamée et assoiffée, elle détacha la gourde qui était autour de son cou, puis la vida de son vin. Elle distinguait qu’au loin se trouvait une fontaine, elle accourue au bord de celle-ci et remplissait sa gourde d’eau cette fois-ci. Elle se précipita sur le petit village qui était à côté de la fontaine distributeuse d’eau et chercha un endroit où se réfugier. C’est la quatre vingt dixième page, bientôt l’annoncement de sa mort. Cela faisait bientôt une année entière quelle échappait aux griffes des assassins de ses parents et du bâtiment où elle vivait avant. Elle avait dut se déloger de son lit pour fuir, souvenez-vous.
Là, il y avait une ferme, avec des vaches et des cochons, elle fit un grand sourire et courra heureuse toujours affamée vers la porte d’entrée et toqua à celle-ci. La porte était ouverte, curieuse elle l’ouvrit et pénétra discrètement en demanda s’il y avait quelqu’un. Apparemment non puisqu’à la troisième demande personne ne répondit. Elle haussa les épaules et se cogna à un mur, elle rigola puis vit un morceau de pain, toute contente et un peu honteuse, elle attrapa le bout et mangea dedans. Elle secoua sa tête, un étrange bruit se fit entendre. Elle se crispa et se cacha sous la table quand elle vit que ce n’était qu’un simple chat qui miaulait car lui aussi mourrait de faim.

« Où sont donc tes propriétaires petit chat ? »

L’animal miaula, comme pour lui répondre, mais la jeune fille elle ne parlait pas la langue des chats. Déçue elle trouva que la bouille de ce félin était tout simplement adorable, elle sourit puis continua à discuter avec le petit mammifère. Elle lui contait ses malheurs, ses problèmes, lui disant tout ce qu’elle avait sur le cœur, lui au moins ne répèterait rien. Il resterait muet comme une tombe, ça c’était sur. La jeune enfant lui caressa le pelage et continua son récit avec joie. Durant plusieurs jours, elle s’amusait avec ce chat et le nourrissait comme si ça avait été son chat, qu’à elle. Ils s’amusaient tous les deux, avec personne pour les embêter. Le village semblait vide, sans personne, surtout la maison où elle avait élue domicile. Personne ne la réclamait, comme une ville fantôme sauf qu’elle était très originale. Il y avait des fleurs accrochées à tous les balcons, des jardins très beaux avec de beaux par terres de fleurs, de grandes maisons de village, les routes étaient faite de dalle et de pierre, les cheminées étaient inexistantes, les toits étaient bordés de panneaux photovoltaïques, dans chaque champ se trouvait plusieurs éoliennes. En face de chacune des maisons se trouvaient trois poubelles, les trois poubelles de recyclage apparemment. C’était vraiment le parfait petit village.

Puis vint la quatre vingt dix huitième page. L’heure de sa mort allait venir. Actuellement elle s’amusait encore avec son nouvel ami, le Chat. Quelqu’un frappa à la porte, elle ouvrit la porte en demandant avant de l’ouvrir qui s’était. Personne ne répondit, la porte s’ouvrit puis une balle se fit tirer. Ils venaient de la retrouver, le comandant appuya sur la gâchette et enclencha le système qui balança la balle contre la tête de la jeune fille qui eut une balle en argent plantée entre les deux yeux…C’était la fin de son récit, les deux dernières pages sont réservées pour autre chose. On ne sait pas encore quoi, peut-être la description des lieux, peut-être la description de sa mort, peut-être l’arrestation des méchants de l’histoire. Ou tout simplement peut-être une fin qui restera inconnue de tous.

Alexys, dormait toujours, mais au fur et à mesure le temps s’écoulait. Ce n’était plus la même horaire de quand elle était arrivée, il s’est bien déroulées sept heures depuis son arrivée. Elle passait sa nuit ici on peut dire ça comme ça. Sauf que là, ce n’était pas la nuit mais bientôt sa tombée. Le ciel devenait noir, ça allait être la nuit. La jeune fille était toujours prise dans son rêve qu’elle trouvait si passionnant. Elle soupira à l’idée de se réveiller. Puis, elle abandonna son désir de rester endormie puis entre ouvrit les yeux, elle revenait à la vraie vie. La fin de son rêve. Il ne restait que deux pages…Elle toucha son front pour chercher la balle, elle suffoquait. Heureusement que ce n’était qu’un rêve. On s’y croirait…

« Oui on s’y croirai, ce rêve avait été plus que réaliste. La tête embrouillée par ces détails et ces moments horribles, la jeune fille ne savait plus vraiment où donner de la tête, un peu chamboulée, elle ne savait pas trop quoi faire. Pendant ce temps, une personne arriva, grande, brune, banale quoi. On voyait clairement quelle observait non, dévisageait complètement la tronche d’endormie de la pauvre Alex’. Que pensait-elle de la jeune fille à moitié plaquée contre l’écorce dure du grand arbre ? En tout cas, une chose était sure. Elle passait par là pour se balader près de l’Eglise. Oh mais oui tiens ! Nous sommes actuellement devant une grande Eglise, oui juste devant. C’est vraiment étrange, de toute manière, qui pourrait pénétrer dans cet endroit si…enfin…trop « joyeux » ? C’est vrai quoi, on s’ennuie à mourir dans une église ? C’est nul. Oui c’est nul. J’aime pas les Eglises, je n’aime pas qu’Alexys regarde l’Eglise avec autant de passion. Bref, elle ne semblait pas très apte à ce que la petite blonde l’accompagne amicalement. Oh et puis, accompagner n’a pas à être employé avec amicalement dans une même phrase chez Alexys.

La nuit est tombée depuis une dizaine de minute environ, le vent souffle entre les feuilles des arbres et les font claquer. C’était un endroit calme et reposant. Habituellement, enfin la journée quoi, c’est un endroit plutôt gaie et doux, or la nuit quand le sombre envahie Fallen Angel, cette île abandonnée de tous…Tout devient totalement différent, tout se métamorphose, tout se change. Tout se contredit, tout est ça et tout n’est plus. Les arbres restent indemne mais on sent tout de même un truc malfaisant dans leur racine, les feuilles deviennent dangereuses, tout change beaucoup. Les fleuves deviennent marécageux, les créatures deviennent mesquines et horriblement laides, les personnages changent aussi de forme. Tout le bien disparait, tout le mal apparait. Des cadavres sortiront d’ici une vingtaine de minutes, de leur sous terrain. Des mains écluseront du sol, des squelettes danseront leur danse habituelle de la nuit, des yeux sauteront un peu partout.

La nuit s’annonçait assez froide, comment la chaleur pouvait-elle aussi rapidement disparaitre, c’est très étonnant. La Lune demeurait visible, une pleine Lune ? Non certainement pas. En fait, de grands nuages commençaient à envelopper l’Astre pour ensuite peut-être, le faire disparaitre ?
Le bouquin qui était avant resté sur les genoux de la jeune fille, semblait avoir complètement disparu de la circulation, étonnée, elle tâtonna de ses mains fragiles ses jambes et sur l’herbe le plus rapidement possible, elle sentait et entendait d’étranges choses et bruits ; il ne faudrait pas rester ici. Impossible, il avait complètement disparu. Agacée, Alexys regarda la fille placée un peu plus devant, aux longs cheveux, ne sachant pas s’il fallait la prévenir ou non, elle s’emporta et tapa violemment son pied sur l’herbe. Il ne faisait pas encore tout à fait nuit noir, on pouvait encore parfaitement distinguer les couleurs des autres. Puis, au bout d’un moment de recherche acharnée, elle retrouva son livre qui en fait, était resté dans sa poche, en se réveillant elle avait prit le soin de le mettre ici pour éviter de le perdre, et aussi pour s’en souvenir, mais apparemment ça s’es avéré inutile et encombrant en plus de ça.

Devrait-elle dire, ou hurler peu importe, à cette étrangère de se bouger le trou et de courir vers l’endroit céleste et religieux ? Juste histoire de se protéger d’éventuelles attaques. Le problème, c’est qu’entré dans une grande bâtisse comme celle-ci n’avait jamais été une chose qu’Alexys adorait, non vraiment elle pouvait s’en passer, mais ne croyant pas qu’elle se serait endormie aussi longtemps, elle pensait pouvoir regagner un endroit sans dégâts avant la tombée de la nuit. Le sang de l’adolescente commençait à bouillonner, le stresse montait au fur et à mesure que les battements de son cœur s’accéléraient. Oh et puis tant pis, de toute façon si l’inconnue à un minimum d’intelligence elle saura qu’il faut aller se réfugier dans le bâtiment consacré au soit disant Dieu. Tiens, existerait-il ? Si oui, pourquoi ne pas chasser les zombies et toute autre bestiole malfaisante de cette île si agréable et reposante ? Oui c’est vrai quoi, ces évènements gâchent beaucoup le charme de cet endroit. Mais que voulez-vous, ça fait une île originale ? Serait-ce pur éloignés les éventuels touristes ? Je ne pense pas.
Alexys courra à toute vitesse à l’intérieur de la grande Eglise et s’y réfugia rapidement.

« Toujours planquée dans ce bâtiment sacré, Alex’ prise par la peur, ne tenait pas compte qu’à l’extérieur l’inconnue était en train de foutre sur la gueule un truc invisible, une ombre malsaine. Le truc qu’on voit peu.
Attendant l’arrivée de la brune dans l’Eglise, la blondasse entreprit une marche pour observer ce qu’il y avait dans cette église bizarre. La jeune fille se retourna brusquement, elle venait d’entendre des voix…C’était la nuit et les chats ne pensent plus à sortir, le mauvais temps va bientôt arriver, le tonnerre va bientôt gronder et la pluie va bientôt s’abattre, c’est sur.
Les bestioles, que dis-je les affreuses bêbêtes vont bientôt sortir de leur nid pour encore nous jouer des mauvais tours. Tous les jours, enfin toutes les nuits c’est la même chose, ça n’arrive qu’ici.

Le bruit se cachait derrière une poutre non apparente, on ne la voyait presque pas, la moisissure l’a bouffait petit à petit, à coup sur. Puis une créature immonde en sortit, elle sauta de poutre en poutre avec une telle souplesse et une grande agilité. Un truc de malade moi je vous dis !
Une telle laideur ne peut exister, l’ensemble de sa tête était une grimace, son corps en était une énorme également. Une chose hideuse ne peut pas exister dans ce monde. C’était impossible.
Un nez tétraèdre, une bouche en fer à cheval, ce petit œil gauche obstrué d’un sourcil roux en broussailles tandis que l’œil droit disparaissait entièrement sous une énorme verrue, de ces dents désordonnées, ébréchées çà et là, comme les créneaux d’une forteresse, une lèvre calleuse sur laquelle une de ces dents empiétait comme la défense d’un éléphant, de ce menton fourchu, et surtout de la physionomie répandue sur tout cela, de ce mélange de malice, d’étonnement et de tristesse. Qu’on rêve, si l’on peut, cet ensemble.
Toute sa personne était une affreuse grimace, une grosse tête hérissée de cheveux roux ; entre les deux épaules une bosse énorme dont le contrecoup se faisait sentir par-devant, un système de cuisse et de jambe si étrangement fourvoyées qu’elles ne pouvaient se toucher que par les genoux. Et, vue de face, ressemblaient à deux croissants de faucilles qui se rejoignaient par la poignée ; de larges pied, des mains monstrueuses ; et avec toute cette difformité, je ne sais quelle allure redoutable de vigueur, d’agilité et de courage ; étrange exception à la règle éternelle qui veut que la force, comme la beauté, résulte de l’harmonie. Il était tellement laid, que c’était inimaginable de posséder une telle laideur horrifiante.

La jeune fille ne poussa aucun cri, ne resta que surprise, pourtant, malgré l’infinie mocheté de cette créature immonde, il était attendrissant, effrayant mais attendrissant. Bien sur, je ne sais qui pourrait aller lui offrir un quelconque câlin amical, personne ne peut adorer une bête si moche, si affreuse, si horrible ! Même le plus aveugle des aveugles peut sentir son odeur passer entre ses narines, une haleine de chacal et bien plus. On aurait dit le Quasimodo là, la bossu de Notre-Dame, or Notre Dame ce n’était pas ici. Là c’était une Eglise quelconque qui, apparemment, regorge de choses aussi monstrueuses les unes que les autres. Il fallait fuir, partir loin de cet endroit morbide. Une Eglise…Qui aurait pu croire que dans une Eglise se cacherait une bestiole si … moche. Ça frôle la perfection de la mocheté, il ne put y avoir de plus hideux, impossible, si effrayant, si peu attrayant, si effroyable, si horrible !
On ne peut résister à l’envie de décapiter cette chose moche et affame. Je crois même que là, l’erreur de la nature, elle est là, devant la jeune enfant. Elle lâcha son livre, ses affaires, les yeux en choux-fleurs, la bouche qui pourrait descendre de quinze étages, comme dans les dessins animés. Il poussa un cri et en ouvrant sa grande gueule il fit sortir son haleine fétide et dégoutante. Prise par le dégoût et aussi par la peur, elle sortit aussi vite que les ombres du dehors peuvent nous chasser et prit la fuite, cependant seule l’Eglise pouvait protéger les gens des bêtes qui sortent la nuit venue. Que choisir ? La peur, l’horrible créature bossue, ou bien les dizaines de dizaines de bestioles presque invisibles très rapides et tueuses en plus de ça ? Cette île est un vrai cauchemar, comment éviter la peur ? Le temps semblait se figer, comme si tout s’arrêtait petit à petit, comme si tout se bloquait d’un coup, un truc bizarre se produisit…

« L’inconnue, encore faible, trancha rapidement la tête de Monsieur. Laideur et celui-ci s’écroula par terre, un sang de couleur noir sortit et se déversa. Bon ça c’était fait ; mais merde à quoi tu sers Alex’ ? A contempler les étoiles dans le ciel ? Ah trembloter comme une cruche devant une petite bêbête ? Oh crotte, rat l’bol hein, j’démissionne.
La blondasse encore sur le cul, ouais parce qu’au moins la fifille elle se bat, même à moitié capout, alors que toi t’es en pleine forme et t’es même pas fichue de foutre une maudite claque au pif à un bestiaux moche et écœurant ? Tsssk, désespérant. Comment est-ce qu’on peut être aussi nulle de la vie, mais à ce point quoi ! Bon maintenant quelle est à terre, à moitié dans les vapes, elle tente de s’auto-soigner, tu pourrais peut-être réagir ?

"- Si tu ne sais rien faire d'autre, je te prie, aide moi à me coucher sur un truc plat, j'ai besoin de repos."

Ah bah voilà quelqu’un de raisonnable qui est au minimum d’accord avec moi.
Alexys prit les bras de la Dame à moitié morte et la tira sur un espèce de matelas fait de paille et de foin. Depuis quand il y a des matelas dans une Eglise ? Ouais bon bref.
Elle déposa tout au sol, et trouva un bénitier, oh mon dieu, un bénitier, dieu soit loué si ce qu’on raconte est vrai. Par contre, espérons quelle ne soit pas un vampire ou un lycan, ça pourrait lui être fatal. Tentons le coup. L’adolescente se leva avec violence et s’approcha du lavabo magique, elle prit une petite gourde et appuya sur le bouton pour enclencher l’éventuelle descente du liquide si pur et délicieux. Il sortit, à petite quantité, mais au moins l’eau était sortie. Faisant demi-tour, elle lança un sourire, puis ne s’attarda pas sur des paroles qui auront certainement ni queue ni tête.

« Tiens, bois ça. Je vais rester là, on ne sait jamais. »

Le sang coulait de la bouche de la fille couchée sur de la paille d’équidé, oh mais zut j’ai jamais été vraiment douée en médecine, faudra improviser. Tiens, même pas besoin, avec sa … salive .. ? Elle s’auto-soigne, comme c’est merveilleux. Alexys s’allongea sur une des poutres qui soutenaient le lourd poids de la grande bâtisse et attendit. Que pourrait-on ajouter de plus à cela ?
A moins que…Qu’est-ce que… ? Alexys entendit des drôles de bruits qui longeaient les murs de l’Eglise, elle se précipita vers la porte et la poussa de toutes ses forces, il faut dire que la porte doit au minimum peser une bonne tonne, et elle la ferma à clef, histoire de ne pas se retrouver nez à nez avec Bestiole numéro un et Bestiole numéro cinquante mille. Parce que si les mauvais esprits rentrent, là ma petite Alex’ tu devras te démerder seule, et hors de question de demander de l’aide à la demoiselle !
Derrière la grande porte, on pouvait entendre des hurlements, des sons bizarrement prononcés, des bruits qui font froid dans le dos, bref des chants mélancoliques et déprimants. Alexys se concentra. Une ombre se mouvait et eue le privilège d’entrer dans l’Eglise par on ne sait quel moyen. Oké ma poule ; il est temps de goûter au super pouvoir de Super Girl.

Alexys se leva brutalement, accroupie, puis lança ses bras en arrière et usa de la force de ses pieds pour l’élever en haut. La voilà à présent sur ses deux jambes, debout quoi. Elle continua sa concentration ultime. ATTENTIIOOOON ! Personne ne l’empêche de faire son truc là, parce que sinon elle ne pourra pas faire exploser la tronche de la chose noire là ! Alors fermez vos sales gueules et écoutez.
Avec lenteur, la jeune fille entra dans l’esprit de l’ombre, son corps maintenant sans âme s’étala au sol, j’veux dire celui de la fille hein.
Surprise, elle se retrouva dans les pensées du personnage limite invisible et explora les lieux. Hum charmant tout ceci. Tiens, un désir de gâteau au chocolat, hum passionnant. Alexys se fera un immense plaisir de…faire apparaître ce gros gâteau appétissant et évidemment le faire bouffer l’ombre, histoire de s’amuser un peu quoi.

Elle continua sa grande concentration, mais si elle continue ainsi elle va se péter les veines du cerveau ? Regarde elle est super rouge ! Ausecouuuur elle a viréééé auuu rouuuuuuugeee appeleezzz leeees pommmpiiieeeerrrs !!!
Le gros gâteau au chocolat dégoulinant se matérialisa devant le monstre et Alexys se dépécha de sortir de son esprit. Big Mama au chocolat se fera un malin plaisir à déguster la chose qui rêve de lui…Oh yeah.
Choco’ Monster se précipita sur sa victime et l’avala tout crut, ne laissant rien sur son passage.
Une fois son repas terminé, il s’avère que Bestiole Choco’Men avait encore trèèèèèèèèèèès faim. Oui, bah ça, ça n’aide pas vraiment, qu’est-ce qu’il va bouffer maintenant si on ne veut pas finir dans son estomac, l’inconnue et moi ?
Une ampoule s’éclaira, oui c’est ça, l’idée d’Alexys. La jeune fille attira Chocapic Gâteau vers la porte de sortie et une fois dehors, elle rentra vite et ferma la porte au nez du Big Chocolat Fondant Dégoulinant très Appétissant.
Il resta dehors, et comme par hasard dehors la bouffe elle était là, il n’y avait que ça, toutes les copines ombres de super ombre qui venait de se faire bouffer étaient là, oui juste devant le gros gâteau. Il se pourlécha les babines et s’attaqua à son déjeuner.

La suite au prochain épisode…

]SA MAMAN c’est trop différent x_x
Je sais c'est grave pourrit xD
Ohw, on remodèle le rp en Event ? 8D]

« Les muscles et les membres de la brune commençaient à se réveiller, ils guérissaient.
Oh mon dieu, les créatures maléfiques frappaient sur la grande porte, ils resteront dehors. S’ils viennent à rentrer à l’intérieur de l’Eglise, Alex’ et la brune n’auront plus qu’un seul choix, faire une croix sur un avenir prochain.
Ce n’était pas parce qu’Alexys venait de sauver Mlle. On ne sait pas son nom, que toutes les deux allaient devenir les meilleures amies du monde. Non mais franchement vous voyez, vous elle se faire des amis ? C’est à peine si elle sait ce que ça veut dire. Les amis, elle ne connait pas. Etant plus petite, elle préférait rester seule, à l’écart des sales pétasses qui portaient des jupes raz à la foufoune et des collants transparents qui moulaient leur corps ; un pot de peinture sur le visage, même les plus laides paraissaient très belles quand elles portaient tout le maquillage nécessaire pour les relooker. Alexys, personne ne l’aimait. Elle s’éloignait du reste du groupe, aucune envie de ressembler à ces petites salopes qui ne peuvent plus vivre avec leur mec qui se fou complètement d’elles. Heureusement que ces péripatéticiennes étaient séparées des mâles en chaleur, sinon il y aurait eu un énorme problème. Je vois bien ces fous furieux débarquer sur elles et les déshabiller, et elles jouirent comme des petites putes toutes contentes de se faire baiser à treize ans. C’était limite si à six ans elles étaient encore vierge, chez les mecs, à deux ans ils fumaient le joint quoi. Je me demande même comme le personnel d’éducation de cette école chrétienne pouvait supporter un tel comportement ? Irrespectueux. Ils n’en avaient rien à foutre de Dieu, les mômes.
Alexys préférait rester éloignée de ces garces sans respect ni âme. Bien que la blondasse n’est une quelconque croyance en Dieu, le respect était tout de même important, même pour un mec inexistant.

"- Es-tu blessée ? Je peux te soigner si tu veux."

Non merci ça va je ne suis pas infirme, je peux très bien me passer de vos services Miss appelez moi au 06 66 1234 pour que je vois votre avenir èé.
C’est sympas de se proposer, mais voilà quoi.
Non mais vous vous rendez compte, je sais c’est absurde, mais vous voyez un peu, on est un peuple civilisé on évolue de jours en jours. Bah non, il y a un truc qui n’a pas changé, le fait que les Politiciens et président, ministre et tout le bazar ne pensent qu’à leur pomme de merde. Non mais zut, ils demandent l’avis du peuple, quand ils l’on, et que celui-ci n’est pas ce qu’ils voulaient, et bien ils le changent, comme ça. Vous dites non on dit oui, c’est le oui qui l’emporte. C’est genre comme dans les hardes des chevaux, si l’étalon alpha n’est pas d’accord pour aller à droite, bah ceux qui veulent aller à gauche crèvent, c’est simple.
Les plus hauts placés pètent plus haut que leur cul ne le permette et s’estiment bien plus intelligent, plus important, plus fort, que les autres.
Non mais vous imaginez un peu ? On demande de l’argent pour aider les retraités, taxez les bourrés de fric borde, ces couillons taxent les plus démunis. Maintenant on doit se prostituer ou savoir tirer dans un ballon pour devenir riche, mais où va le monde. La politique s’en fout royalement de ce que pense le peuple, pour eux on est des andouilles, des quiches, des chocolats périmés à jeter à la poubelle. Mais l’Etat, c’est le bas peuple. Aimez le bas peuple.
Les gens ne comprennent plus ce qu’est de vivre, ils ne savent plus ce qu’est d’être heureux. Ils paniquent, tombent dans la drogue, l’héroïne, perdent leur vie, perdent ce qui compte à leur yeux, ils tombent dans la déprime. Ils meurent.

« Non ça va, merci »

La grande porte gigote, les idiots de derrière y frappent, le ciel noir obscurcit l’endroit de plus en plus. La nuit domine le monde, la nuit c’est Dieu.
Mère nature a crée des bêtes magnifiques, des créatures merveilleuses. Mère nature à crée des bêbêtes qui quand on les voit, nous donne envie de vomir. Vous y croyez vous, à des personnages difforme avec une pomme de terre à la place du bras droit et un poireau à la place du gauche ? Des yeux placés sur la paume des mains, des doigts que l’on compte au nombre de sept sur une seule main, des griffes plus longues que la longueur du feuille blanche A4. Des bestioles aussi moches que la laideur d’un visage sans vie, d’un visage sans émotion. Ils sont sans vie ces bestiaux. Nature Addict à oublier de prendre un miroir quand elle a crée ces créatures affreuses et sans vie. Elles font trembler la terre, griffes les murs, mordent les personnalités, détruises les carrières, les baraques, brulent les habitations, les lieux. Pourquoi ils sont méchants ? Pourquoi ils sont là. Ohw mais merde ; impossible de sympathiser j’en suis sure.